“Johanna Rolland prône davantage de transparence et d’exemplarité…” (Presse-Océan). Pour la presse (et les réseaux sociaux !), ce jeudi 14 novembre serait donc une journée historique. Promis, juré, la candidate-à-sa-succession ferait au cours de son nouveau mandat ce qu’elle n’a pas pu faire pendant six ans. Et tans pis pour celles et ceux qui trouvaient déjà sa gestion exemplaire.
À peine élue, Johanna Rolland avait déjà promis, en 2014, une “nouvelle gouvernance”. Une formule, aujourd’hui oubliée, dont on peut se demander ce qu’elle a changé. Johanna Rolland s’est inscrite dans la parfaite continuité d’une gestion en place depuis… 1989 ! Qu’importe. De nouveaux éléments de langage ont été fournis par les “communicants” de Nantes et de Nantes Métropole réunies qui, depuis quelques mois, n’ont plus d’autre mission que la campagne #JR2020.
Cet axe de la transparence a toutefois ses limites : il souligne, en creux, que tout ne serait pas clair dans la gestion municipale, revendiquée pourtant “au service des Nantaises et des Nantais”. En d’autres termes, la “nouvelle gouvernance”, promise en 2014, n’y aurait rien changé : les décisions continueraient à être prises dans la plus grande opacité. Mais, promis juré, tout va changer. On songe même à créer, pour ce faire, un poste de “déontologue”. Nul doute que ce poste à pourvoir est de nature à faire plaisir à un membre rapproché de l’équipe #JR2020.
Quelques mauvais esprits ont déjà ironisé, trouvant la candidate-à-sa-succession déjà très transparente. Alors, pour ne pas faire de procès d’intention et en attendant la prise en compte, dans les faits, de ce renforcement de transparence, il est prudent d’attendre… pour y voir plus clair.
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La nouvelle gouvernance est d’une transparence limpide, à l’image de la démocratie locale co-construite, co-produite, co_cequevousvoulez, mais exclusivement sur des sujets annexes sans réelle portée.
Seule la forme a été modifiée car le fond demeure celui institué par le grand féodal Jean-Marc Ier : je décide d’abord, vous discutez ensuite et je fais ce que je veux au final.
La forme de la « nouvelle démocratie participative » abonde de conseillers en communication pour co-construire en suivant le chemin parfaitement balisé qui a été pré-défini. C’est parfaitement décrit ici : https://nantesnecropole.noblogs.org/post/2016/01/31/nantes-necropole-hors-serie-n2-les-grands-debats-de-johanna-rolland/
Pour la transparence de la campagne à venir, Mme Rolland va-t-en mettre sur les affiches un portrait photo récent non tripatouillé à la retouche photo ?
En 2014, son portrait de campagne dégageant une force tranquille, non pas celle ancien président, mais tout bonnement celle de la Joconde.
Mais quand elle est apparu en vrai dans la presse, parce qu’elle était quasiment inconnue du grand public, le décalage avec la réalité était tel qu’on se demandait qui était cette personne.