Voyage à Nantes et Machines de l’île : le prix des forfaits

Il aura fallu assez peu de temps à Jean Blaise pour choisir qui remplacera Pierre Orefice aux manettes des Machines de l’île. Une parmi vingt-huit parait-il. Le hasard veut qu’elle vienne de Megève. Mais est-ce réellement un hasard ?

Hélène Madec est une vraie pro du tourisme : elle a d’abord dirigé l’office de tourisme de Megève, puis la direction du tourisme à la mairie de Megève. Prononcer Meugève si vous y skiez de temps en temps et Mjève si vous y allez depuis « Jnève ». Elle avait aussi exercé à Méribel et Courchevel ; et précédemment en Amérique du Sud. Après avoir vanté pendant des années « un petit village authentique de montagne » (ses propres termes), prendre en charge le tourisme et une partie de la culture d’une métropole doit être un saut majeur pour sa carrière !   

Monsieur Blaise, dont on ne connait pas encore la remplaçante, nous la présente comme « directrice du développement touristique », une casquette qu’elle conservera en plus de celle des Machines de l’île. Sur LinkedIn (https://www.linkedin.com/in/h%C3%A9l%C3%A8ne-franon-madec-2a4a19b5/?originalSubdomain=fr) elle s’affiche comme « Directrice du Tourisme chez Le Voyage à Nantes ». A-t-elle les dents qui rayent le parquet ? Johanna Rolland, sur les conseils avisés d’un consultant de passage, prévoit-elle d’équiper la Ville de télésièges ? La direction des Machines serait-elle comparable à la gestion de remontées mécaniques ? Ou plus simplement, serait-ce provisoire en attendant de rattacher Les Machines à une autre structure ?

Mais revenons aux forfaits. Les Machines de l’île ont toujours refusé d’appliquer un tarif global, il faut acheter les billets attraction par attraction (ce qui permet d’évoquer 740.000 « visiteurs » là où il n’y en a peut-être que 370.000 si chacun a visité en moyenne deux attractions. En cela, la façon de compter de Messieurs Blaise et Orefice est assez semblable. Madame Madec pratiquait peut-être cet algèbre en considérant le nombre de fois qu’un siège pouvait emporter deux skieurs plutôt que le nombre de skieurs embarqués. Ce qui lui donnerait toute la légitimité pour occuper ce double-poste, à cheval sur l’esprit de deux grands comptables du tourisme local.

À suivre.

Victor Hublot

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