À chacun son toit. Comme d’autres villes, Nantes a vu, ces derniers mois, de nombreux immigrés arriver sur son territoire. Faute de logements, ils se sont installés, au fil d’expulsions successives, près de la place du Commerce. Le square Daviais est devenu leur refuge. Des dizaines de tentes, pour près de quatre cents personnes. Sans toit, ni installations sanitaires.
Un toit et des sanitaires
Il y en a pourtant pas très loin, près du restau universitaire et du skatepark de Ricordeau. Ce toit, il protège le chantier de réfection de la fresque à la gloire de Nantes et de celles et ceux qui ont marqué son Histoire. Et les sanitaires sont une contrainte légale pour un chantier de longue durée. Accès réservé à ceux qui y travaillent.
La mairie de Nantes, très officiellement, à fait part de son opposition à l’arrêté d’expulsion concernant les immigrés. Soit. Mais, très concrètement, on fait quoi pour accueillir ces jeunes (pour la plupart) qui ont fui les horreurs de la guerre et la misère ?
Au-delà des postures qui ne mangent pas de pain (surtout de ceux qui n’en ont pas !), un peu plus de fraternité ne ferait pas de mal dans une ville qui fit fortune dans le commerce d’esclaves.
Julien Craque
Pour en savoir plus sur l’accueil à Nantes : http://avf.asso.fr/fr/nantes
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