« Les emmerdes, ça vole en escadrille… » Johanna Rolland pourrait reprendre à son compte la délicate formule de Jacques Chirac. Il est vrai que la candidate-à-sa-succession se serait bien passé de voir ressurgir certains dossiers à la veille des prochaines élections.
Celle qui revendique d’entraîner derrière elle les Nantais “en confiance” ne sait plus trop quoi faire de certaines patates chaudes. #JR2020 peut certes reporter sur l’État les problèmes de sécurité et multiplier les communiqués pour dénoncer “avec la plus grande fermeté” les dégâts causés par des manifestants qu’elle soutient par ailleurs, il n’en est pas de même pour quelques projets qui ont du plomb dans l’aile.
On oubliera l’échec du transfert de l’aéroport pour ne pas faire de peine à ses amis socialistes. Qu’ont-ils fait lorsqu’ils contrôlaient la région, le département, la métropole et même… Matignon ? Rien. Outre que ce non-transfert n’a pas réglé le problème du développement du transport aérien, on se souvient que l’un des arguments des avocats de NDDL était de répéter : “si l’aéroport n’est pas transféré, impossible de construire le nouveau CHU”.
Curieusement, aujourd’hui, plus rien ne semble s’opposer à cette construction si ne n’est (une broutille ?) la perspective d’une montée des eaux suite au réchauffement climatique. De là à imaginer un projet de plus embourbé, il n’y a qu’une glissade mais nous y reviendrons.
Autres patates chaudes : le projet d’Arbre aux hérons dont on sait désormais qu’il coûtera plus cher que ce qu’en avait dit Pierre Oréfice (lire par ailleurs) et le transfert, ou non, du FCN aux frontières de l’agglomération. Après avoir laissé Pascal Bolo gérer les relations entre la Ville et Waldemar Kita, Johanna Rolland a décidé d’entrer elle-même en jeu. On espère qu’elle a de bons crampon car le terrain est glissant.
Sur l’ensemble de ces dossiers, tout irait (presque) bien si #JR2020 pouvait compter sur ses “amis” écolos auxquels elle garde quelques strapontins pour le second tour. Or lorsqu’on leur parle de ces dossiers, les Verts voient rouge… et ne semblent pas prêts à suivre Madame la maire “en confiance”.
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