Machines à timbrer

Autrefois, un « Premier jour », pour les philatélistes, c’était l’occasion d’acheter un timbre avec un coup de tampon à date pour le même prix. Aujourd’hui, c’est l’occasion d’acheter un timbre pour plus cher !

La Poste vient d’éditer un bloc de huit timbres consacré aux Machines de l’île. Elle avait installé le week-end dernier, sous les Nefs des chantiers navals, un stand spécial Premier jour animé par une équipe de postiers.

Les timbres représentent le Grand éléphant, le Minotaure de Toulouse ainsi que le colibri et le paresseux de la Galerie des Machines. À chacun est consacré une paire de timbres : version croquis et version terminée. Ces timbres sont destinés à affranchir des lettres vertes. Le bloc de huit est vendu 13 euros. Sa valeur d’affranchissement est de 1,08 x 8 = 8,64 euros…

« Mais c’est prohibitif ! » dis-je.

« Vous comprenez, il y a des frais », répond l’aimable postier. « Des droits d’auteur… »

Formidable ! Quand La Poste fait la publicité des Machines de l’île, c’est à l’usager de payer et ce sont MM. Orefice et Delarozière qui palpent ! On apprécie une fois de plus l’incroyable imprévoyance de Jean-Marc Ayrault qui, en 2004, accordant aux deux compères des privilèges extraordinaires, s’est abstenu de négocier cette simple clause : l’image des machines qui ne seraient rien sans Nantes appartient à Nantes.

Sven Jelure

2 réponses sur “Machines à timbrer”

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