Samedi dernier, on fêtait saint Héron, martyr à Alexandrie en 250. Et les hérons, ç’a été leur fête à Nantes ! La Lettre à Lulu vient de publier un article intitulé « Des hérons aux très très longs coûts » qui a des airs de dernier clou sur le cercueil de l’Arbre aux Hérons.
Une œuvre dont on ignore encore le coût, assurait Pierre Orefice voici quelques jours encore. Mais quelqu’un a cafté : Johanna Rolland aurait en fait reçu au printemps un « devis actuel mais tenu secret » établi par La Machine. Montant évoqué : 69,9 millions d’euros, soit le double des 35 millions annoncés jusqu’à présent !
Cette perspective rend encore plus aléatoire – pour ne pas dire invraisemblable – le financement en trois tiers (Nantes Métropole, d’autres entités publiques et le secteur privé) prévu par Johanna Rolland. Avec dix-huit mécènes au compteur (Maison DV s’est ajouté à la liste cette semaine), le Fonds de dotation de l’Arbre aux Hérons est encore très, très loin de l’objectif initial. A fortiori si la distance double d’un coup !
Sven Jelure
Partager la publication "À la saint Héron, tout arbre se fait du mouron"
Depuis quelques semaines, un drame pénible vient endeuiller la population… le héron de l’Arbre éponyme s’est fait la malle :
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Nous lui souhaitons bon vent !
Il faut saluer la créativité exceptionnelle dont fait preuve La Machine.
Non pas pour la réalisation de tractopelles habillés en pachydermes et autres bestioles pour les petits, mais bien pour le montage financier sous forme de fable pour grands.
Remettre la main à la poche pour payer de nouveau les études déjà consommées en pure perte apparemment, mais en doubler le montant c’est du génie.
Bin oui, c’était des études de faisabilité et non de réalisation, du passé faisons table rase.
Le reste du décompte donne aussi dans le surréalisme en étant libéré du contrôle de la raison.
Ce qui permet enfin de disposer d’une preuve tangible, autre que la mythologie ayraulienne façonnée par la comm’, pour tenter de rattacher ce mouvement à la ville.